"En la Tynaz", dans les gorges de la Vièze de Morgins, guidée par un bisse chutant sur une roue horizontale munie de palettes, l'eau anime comme autrefois l'arbre vertical du moulin, faisant tourner la meule.

Décortiquer et moudre le grain constituent certes ses premières opérations. Toutefois, rapidement on l’utilise aussi pour broyer les fruits et les oléagineux et piler le chanvre. Au fil de l’histoire, par souci de rentabilité, on installe un pressoir juste à côté. Plus bas, notre eau, toujours captive, entraîne un foulon à chanvre puis, en passant sous laforge, actionne une scierie. Lors des fêtes, le moulin du bas et la forge sont en activité.

Renaissance sur la Tine

La forge est rachetée en 1936 et est partie à Morgins, puis le forgeron-taillandier Charles Maire l’a acquise ensuite avec ces outils en 1944-45. Il l’a utilisée jusqu’en 2004, date à laquelle il a légué tout son matériel aux Vieux Moulins de la Tine. La forge et son soufflet ont été restaurés et réinstallés au rez-de-chaussée de son bâtiment d’origine. Un véritable trésor !

A l’occasion des fêtes des VIMOTI, Charles Maire a repris du service et propose au public de découvrir ce que fut le travail de forgeron. L’animation a ensuite été reprise par Charles Renevey et aujourd’hui, c’est son fils, Philippe Renevey, accompagné de Xavier Barman, qui continuent d’animer la forge.

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